[Logo de l'entreprise]Colloque International: Les 10 et 11 septembre 2007

Mondialisation et développement : Mondes d'hier et mondes de demain ?

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Objectifs du colloque

Le nouvel ordre économique international, qui fut imposé, par les États-Unis, dans les années ’80,  sous le nom de « mondialisation »,  n’a pu respecter aucune de ses promesses initiales.

Il s’agissait entre autres :

1-de s’assurer de meilleures conditions  de vie pour l’ensemble des habitants de la terre, grâce à  une distribution aussi équitable que possible des fruits du progrès et des nouvelles technologies ;

2- d’établir une paix durable qui mettrait fin aux  conflits désastreux ; 

3-de  renforcer et d’étendre le  régime démocratique et le respect des droits humains dans le monde.

Hélas, au lieu de ce paradis promis, le régime mondialisé de l’économie a finalement accumulé de multiples conséquences néfastes, qui ont détérioré le sort de la plus grande partie de la population terrestre, qui ont exclu de la richesse grandissante de la planète  la plupart des pays en voie de développement, qui ont aboli pratiquement tous les droits traditionnels  du facteur « travail » et qui, enfin,  ont encouragé  les guerres, le terrorisme et la restriction des libertés humaines.

A tel point que le scepticisme a fini par envahir les esprits les plus optimistes qui en sont arrivés à ignorer les bienfaits pourtant palpables du développement des échanges internationaux, à travers la diffusion inégalée du progrès technique, de la prospérité et du bien-être quand ces échanges fournissaient notamment aux institutions et entreprises une meilleure chance d’accéder aux économies d’échelle du marché mondial.

Il est non moins vrai que ce doute est renforcé par des obstacles d’ordres divers (organisationnels,  structurels, psychomoteurs, etc.) apparents ou latents, dont l’intensité fluctuante ne contribue pas à réduire les inégalités internationales, ni à prioriser l’économie du savoir ou l’investissement en Recherche & Développement, ni à accorder la préférence aux règles de la compétition et de la bonne gouvernance.

De la plupart des rencontres scientifiques et séminaires auxquels nous avons eu droit jusqu’ici, à travers l’Algérie, nous pouvons en tirer la conviction partagée que nous vivons effectivement une période de profondes mutations à l’échelle planétaire.

Le monde évolue à un rythme de plus en plus accéléré : d’un jour à l’autre, il  se transforme par et sur lui-même, en devenant spatialement ramassé, homogène et uniforme mais également socialement multiforme, économiquement complexe et politiquement difficilement gérable.

Et, si à ses débuts la mondialisation actuelle n’a pas eu de contenu précis, elle s’est, par contre, présentée sous un air innocent, voulant simplement justifier l’établissement  du libre-échangisme, que les nouvelles technologies exigeaient.  Il serait, donc, intéressant de concentrer une partie de la recherche de ce colloque sur  les événements, qui ont suivi cette première période d’innocence de la « mondialisation » en cours. Plus précisément, il serait indiqué de nous tourner vers ces décisions,  qui ont progressivement ajouté au char de la mondialisation les aspects, qui la rendaient injuste,  inhumaine et repoussante. 

Par ailleurs, l’investigation scientifique et rationnelle devra, aussi, relever le caractère délibéré de la mondialisation actuelle, tout en excluant les explications naïves de son imposition, soit sa nature de soi-disant de sens unique, inévitable, ayant à faire à des mains invisibles, etc.  

Et il est fort important de pouvoir conclure que les aspects de la mondialisation actuelle ne sont guère d’origine divine ou mystique, mais par contre issus de la volonté humaine, car  le chemin sera ainsi ouvert  à  toute sorte de  mesures  pouvant  l’améliorer.

C’est précisément à ce niveau-là que l’on attend des participants une réflexion efficiente et perspicace sur les dispositifs d’accompagnement indispensables à toute politique économique de développement en contexte actuel de mondialisation. Il s’agit tout particulièrement d’adopter des attitudes sereines et innovantes qui permettraient d’instaurer une dimension nouvelle de la mondialisation axée davantage sur un développement que l’on pourrait taxer de raisonnable.

Il est non moins évident que la notion de développement avec toute sa panoplie d’expressions (stratégie, technique, politique, plan) a fortement évolué en fonction des transformations systémiques de l’économie mondiale.

Dans l’approche moderne et actuelle des relations entre développement  et croissance économique, entre croissance économique et pauvreté, entre croissance et inégalités, les économistes ont sans aucun doute fini par rejeter la naïveté des stratégies et politiques de développement des années cinquante et rendu le débat plus complexe que ne l’avaient laissé les travaux pionniers, entre autres, de Rodan ou de Kuznets.

Par ailleurs,  si actuellement l’OMC concentre de plus en plus son attention sur le commerce international entre les PDI (pays développés industrialisés) et les PVD ou PED (pays en voie de développement), plus personne n’ignore le fait que les enjeux sont différents pour les pays plus faibles. La plupart de ceux-ci donnent l’impression de se méfier de la libéralisation mondiale de l’économie, étant préoccupés par les coûts d’ajustement, la sécurité alimentaire et la perte de marchés d’exportation au profit de pays plus compétitifs (Dossiers économiques 37, FMI -2006).

Pourtant, nombreux parmi les experts du développement économique international sont à penser qu’une plus grande ouverture extérieure permettrait de mettre à jour de nouvelles potentialités et stimuler le développement grâce à une meilleure intégration.

Toutefois, réfléchir en termes purement économiques sur cette problématique, certes, économique avant tout, serait vouée à l’échec. Désormais, il va falloir réviser nos visions du développement en fonction des effets et impacts de la mondialisation à laquelle nous assistons, passifs ou actifs.

Car, comme l’a si bien mis en évidence un ancien chef de gouvernement, « Tant qu’on reconduit les mêmes procédés avec les mêmes moyens, il faut s’attendre aux mêmes résultats.» [El-Watan, août 2006]


Participation au colloque

Peuvent participer aux travaux du colloque les personnels chercheurs et enseignants – chercheurs des universités, les étudiants en post-graduation, les partenaires sociaux et associations civiles, les cadres des ministères et chefs d’entreprises ainsi que les représentants des institutions internationales.


Coordonnées

Téléphone

+213 38 80 15 13

Télécopie

+213 38 80 15 13

Adresse postale

Sidi Achour, 23000 Annaba. Algérie

Messagerie électronique technique

Informations diverses : colloque_mondialisation@djamiatic.net
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