[Logo de l'entreprise]Colloque International: Les 10 et 11 septembre 2007

Mondialisation et développement : Mondes d'hier et mondes de demain ?

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Présentation Annaba


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Présentation Annaba
Proceeding

  La ville de Annaba est située dans la partie orientale de la côte d'Algérie, à 600 km d'Alger, dans l'ouest du golfe Khélij El Morjane, plus connu sous le nom de golfe de Bône. Elle est traversée dans sa partie sud par deux rivières : le Seybouse dont l'embouchure, sur prés de trois Kilomètres, se prêtait aux opérations des navires à petit tirant d'eau, et la Bejima qui se trouvait à une époque très reculée au centre de a ville antique, HIPPONE.
  Bâtie au pied des contreforts des monts de l'Edough, Annaba se trouve naturellement abritée contre les vents du nord et surtout des vents de l'Ouest qui sont les plus fréquents et les plus mauvais.
  La côte à partir de l'embouchure du Seybouse se dirige dans le sens sud nord. Elle est animée d'une belle route en corniche de près de 12 km dans les détours de laquelle les falaises alternent avec les petite plages au sable fin, doré et clair. Au bout de ce chemin touristique, c'est le cap de garde, plus connu sous le nom de Ras El Hamra. Là, l'illusion est parfaite d'être entouré par trois mers, Sur les hauteurs, un Bordj-El-Fnar, élevé sur une puissante tour, guide les navires durant la nuit grâce à la coloration de son foyer et à ses durées d'occultation.
  A partir de la ville et vers l'est, jusqu'au cap Rosa la côte est formée d'une plage de plus de 30 Km, limitée par des dunes peu élevées, à l'arrière des quelles l'herbe abondante et touffue ne laisse rien voir des nombreuses sources dont l'une d'elles Bouguelez alimente la ville.
  Quand à la région plus à l'est de ces sources vers El-Kala, si belle qu'elle révèle à celui qui la visite ses lacs, ses étangs et surtout ses forêts qui donnent à certains moments l'apparence d'un site inondé. Elle est autant accueillante aux pêcheurs qu'aux chasseurs. Les cerfs par troupeaux y poursuivent une vie libre quoique souvent alarmée par des coups de fusils anonymes et des pertes irremplaçables. Le gibier, sanglier, lièvre, perdrix et caille y abonde, de même que les différentes espèces d'oiseaux aquatiques dont la chasse se fait à bord de petites embarcations.

  Entre Annaba et El Kala, vers l'intérieur des terres jusqu'aux contreforts du massif de la Medjerda, cette admirable plaine, l'une des plus fertiles en Algérie, est irriguée dans sa partie orientale par le barrage de la Bou-Namoussa, une réalisation importante de cents dix millions de mètres cubes. Plus à l'intérieur, vers SoukAhras, sur les sommets et les flancs des montagnes se dressent des forêts luxuriantes de chêne-liège : celles des Ouleds Bechih et d'Aïn Afra ont des sites magnifiques très accidentés. Quant à la région d'Ain-Seynour - El Machrouha, de par sa verdure, une Suisse Algérienne, elle dispose de sources minéralisées dont le renom est très ancien.
  Des eaux très abondantes, chaudes et sulfureuses se trouvent dans la banlieue de Souk-Ahras. Ces sources ont pour noms Hammam-Zaïd, Hammam Tassa et Hamam N'Baïl. Autour de Tifech, Taoura et M'Daourouch se trouvent des terres fertiles d'une réputation méritée. Leurs blés durs sont très appréciés par la "semoulerie" et "l'industrie" des pâtes alimentaires.
  Le sud immédiat de Annaba, entre cette ville et Dréan, est en pleine mutation historique. Ce n'est plus seulement une région agricole des plus riches couvertes de vignobles, de verges, d'orangeraies, de cultures de transformation telles les tomates, tabacs, betteraves, coton, tournesol, c'est surtout une zone industrielle avec le complexe de sidérurgie d'El Hadjar, les installations phosphatières de la Sonatrach, les usines de fabrique de wagons, etc. Au-delà de Dréan et vers Guelma, c'est aussi une terre alluviale aux ressources agricoles nombreuses et variées. L'élevage des bovins y est important.  L'huile est excellente et même abondante.
  Là encore des eaux chaudes également très abondantes jaillissent à 100 degrés. Leurs applications thérapeutiques sont variées et leur valent une réputation méritée dépassant les limites du Constantinois. Il s'agit de Hammam-Meskhoutine où, durant l'année, rhumatisants et les personnes souffrant de la gorge font des cures dans des installations rénovées. Le mouvement des touristes et visiteurs se chiffrent annuellement par plus de 300.000 bains.
  Tant par la beauté du site que par le panorama magnifique qu'elle offre sur la plaine et la mer, la région nord-ouest de la ville ne le cède en rien au sud. Sur les hauteurs de l'Edough, il y a aussi d'immenses forêts de chêne zen et chêne liège, des châtaigniers et noyers aux côtés desquelles des sources dont les eaux thérapeutiques alimentent également la ville.
  Ce massif de l'Edough s'étend de Ras-El-Hamra à l'est, à Ras-El-Hadid (cap de fer) à l'ouest, sur 55 Km de longueur, et mesure en moyenne 12 Km de largeur, depuis la méditerranée au nord, jusqu'à la dépression dite "Lac Fetzara" au sud.

  Géologiquement et géographiquement très varié, contrasté, torturé même, il peut être divisé en six monts :

A l'extrême est, Maless, culminant à 500 mètres, couramment et improprement applé Djebel Sisi Aïssa, dont l'extrémité orientale forme la presqu'île de Ras-El-Hamra;

Au centre, au lieu dit Seraïdi, Er-Ragoug qui atteint les 850 mètres d'altitude;

A l'ouest, le massif Bou-Zizi dont le Kef Sebaâ domine l'ouest de Annaba, culmine à 1008 mètres. Il a pour appendice sur ses contreforts maritimes une montagne précédemment dénommée El-Kalaâ, de nos jours rebaptisée El-Masria ou encore l'Egyptienne. Elle se dessine sous nos yeux sous forme d'une femme au corps gigantesque, au visage pâle, tout l'aspect d'une momie d'ailleurs très visible à mi-chemin entre Seraïdi et Aïn Barbar. Sa tête qui déborde en mer, sa poitrine très développée, ses jambes rugueuses et nues nous offres en plus d'une sorte de solitude tragique, une vue extraordinaire;

Au sud de Bou-Zizi, Bougantas, un mont en pente douce dominant la route de Skikda;

Plus à l'ouest de Bou-Zizi, s'élèvent deux gigantesques mamelons : Djebel Chaïba et Djebel Bou-Medine, respectivement à 827 et 795 mètres d'altitude. Ils occupent la partie centrale de l'Edough;

Vers le nord-ouest, s'étendent jusqu'au cap de fer, Koudiat Matfouche, Djebel Messida et le massif Ras-El-Hadid. Ils forment à eux seuls plus de la moitié de l'Edough.

  Les rivières

Oued Bagrat : se déverse sur la plage dite Djenane El Bey;

Oued Afris, captant les eaux de Bou-Zizi, se trouve un peu plus à l'ouest de Oued Bagrat;

Oued Safsaf, un peu plus loin;

Oued El-Kebir;

Oued Bejjima

Oued Ez-Zafrania, actuellement souterraine, traverse les quartiers ouest de la ville.

 

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