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Accueil | Glossaire (voir aussi ressources): A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z ADJUVANT : Substance
administrée en même temps qu'un antigène et qui augmente, de manière non
spécifique, le niveau de la réponse immune. AFFINITE :
détermine la force de la liaison entre un déterminant antigénique (épitope) et
le site de fixation d’un anticorps (paratope). Constante
d'association du complexe Ag-Ac mesurée à l'équilibre ALLERGENE : Substance
antigénique susceptible d'entraîner une réaction d'allergie chez certains individus
prédisposés. ALLERGIE :
Initialement définie comme une réaction modifiée lors du contact secondaire
avec un antigène ; actuellement, désigne en général une réaction
d’hypersensibilité de type I ALLO-ANTIGENE : Antigène
présent chez tous les individus d'une même espèce mais légèrement différent
d'un individu à l'autre car codé par des allèles différents (voir Ag d'histocompatibilité
et allotypie). ALLOTYPIE, ALLOTYPES
(spécificités allotypiques) : Différences antigéniques entre les individus
d'une même espèce, liées au codage par des gènes allélomorphes. ANAPHYLATOXINES :
protéines du complément (C3a et C5a) induisant une dégranulation des mastocytes
et des polynucléaires et la contraction
des fibres musculaires lisses. ANAPHYLAXIE : Signifie
"le contraire de la protection " (ana = contraire de, phulaxis =
protection), manifestation intense et néfaste survenant dans les minutes qui
suivent la réintroduction dans l'organisme d'un Ag (allergène) contre lequel il
a été préalablement sensibilisé et a élaboré des Ac de classe Ig E. réaction immune associée
à une vasodilatation et à la constriction des muscles lisses (dont ceux des
bronches), et potentiellement mortelle. ANTICORPS MONOCLONAUX :
Ac homogènes identiques entre eux, produits par un unique clone de cellules.
Ils sont naturels ou obtenus expérimentalement par hybridation du génome d'une
cellule normale productrice d'Ac dirigés contre un Ag donné, avec celui d'une
cellule maligne immortelle. Spécificité étroite vis-à-vis d'un épitope. ANTICORPS POLYCLONAUX :
Ac produits, en réponse à un Ag, par plusieurs clones de cellules. Il s'agit en
fait d'Ac hétérogènes car dirigés contre différents épitopes de l'Ag. C'est ce
qui s'observe dans la nature, la spécificité mise en évidence dans un sérum
immun est un effet global, résultant du mélange des différents Ac produits
contre les différents épitopes de l'Ag, comme s'il y avait mélange d'Ac
monoclonaux. ANTICORPS :
molécule produite lors du contact avec un antigène et fixant ce dernier. ANTIGENE (Ag)
: Molécule déclenchant une réponse immunitaire spécifique ou réagissant avec
des composants cellulaires lors d’une réponse immunitaire déjà induite (par
exemple réaction croisée des anticorps). Les antigènes sont en général des
protéines et d’autres réactifs de poids moléculaire important ; les
substances de faible poids moléculaire seules ne peuvent pas déclencher une
réponse immunitaire mais peuvent devenir antigéniques après fixation à des
protéines (complexes haptène-transporteur). ANTIGENES
THYMO-DEPENDANTS : Antigènes qui n'induisent une réponse immune normale -
en particulier humorale - que s'ils sont reconnus par des lymphocytes T CD4 qui
vont coopérer avec les B qui synthétisent des Ac. Ils représentent la majorité
des Ag. ANTIGENES
THYMO-INDEPENDANTS : Ag qui induisent une réponse immune humorale (IgM)
sans l'aide des T CD4. APOPTOSE : Mort
physiologique de la cellule avec condensation du noyau et fragmentation de l'ADN alors que le cytoplasme
reste intact. Il s’agit d’un suicide programmé d’une cellule. APPRETEMENT DE L’Ag ou
apprêtage de l’Ag (Ag processing) : Processus par lequel une cellule
présentatrice d’Ag dégrade celui -ci en peptides, les associe aux molécules du
CMH et les présente sur sa membrane aux lymphocytes T ARTHUS (phénomène d') :
Réaction d'hypersensibilité liée à la formation dans l'organisme de complexes immuns
précipitants (en excès d'Ac). Il se manifeste par un phénomène inflammatoire avec
oedème, nécrose et hémorragie, survenant quelques heures après la réintroduction
de l'Ag contre lequel l'organisme a été antérieurement immunisé. Les médiateurs
essentiels en sont, les Ac, le complément et les polynucléaires neutrophiles
(PNN). ATOPIE : Signifie
en grec, étrange, bizarre. Il s'agit d’une prédisposition héréditaire d’un individu
à développer des manifestations cliniques de l'hypersensibilité à IgE ou hypersensibilité
immédiate : rhume des foins, asthme, urticaire... AUTO-ANTICORPS : Anticorps
élaborés par un organisme contre ses propres constituants, contre le
"soi". AUTO-ANTIGENE : Eléments
du "soi" contre lequel l'organisme va élaborer une réponse immune. AUTO-IMMUNITE : Immunisation
d'un individu contre un ou plusieurs de ses propres constituants. AVIDITE :
capacité d’un anticorps à fixer son antigène ; cette force de liaison dépend
de l’affinité de l’interaction épitope/paratope et des valences de l’anticorps
et de l’antigène. BCR (B cell receptor) :
Récepteur pour l’Ag à la surface des lymphocytes B, constitué par une Ig membranaire
monomérique. CD ou CLASSE DE DIFFERENCIATION
(Cluster of differentiation) : nomenclature internationale des antigènes de la
surface cellulaire. Les anticorps monoclonaux spécifiques de ces antigènes
permettent la différenciation des diverses populations cellulaires. Ces molécules
sont utilisées comme marqueurs de lignées cellulaires. CELLULE
EFFECTRICE : désignation fonctionnelle des lymphocytes et des phagocytes
responsables des fonctions effectrices lors d’une réponse immunitaire. CELLULE PRESENTATRICE DE L’ANTIGENE ou CPA :
(antigen presenting cells, antigen processing cells) Cellules
capables de dégrader un Ag en peptides et de les présenter associés à des molécules
du CMH de classe II. Ainsi, les macrophages, les cellules dentritiques, les cellules de
Langerhans et d’autres types cellulaires expriment des antigènes dérivés par
exemple de micro-organismes internalisés à leur surface, en les présentant aux
lymphocytes T par leurs molécules du CMH. Cette présentation spécifique est une
condition pour une réponse immunitaire efficace. CELLULES
DENDRITIQUES : cellules présentatrices de l’antigène situées dans la peau sous
forme de cellules de Langerhans, dans les ganglions sous forme de cellules
dendritiques folliculaires ou interdigitées, et dans le sang et le liquide
lymphatique sous forme de cellules « voilées » (veiled cells). CENTRE GERMINATIF :
Zone des régions T indépendantes des tissus lymphoïdes périphériques formés à partir
d’un petit nombre de lymphocytes B activés, renfermant des centroblastes, des centrocytes,
des cellules dendritiques et de lymphocytes TCD4+. CENTROBLASTE : Lymphocyte
B activé et en division, situé dans la zone sombre du centre germinatif. CENTROCYTE : Lymphocyte
B dérivé du centroblaste, localisé dans la zone claire du centre germinatif. CHIMIOKINES : Cytokines
impliquées dans la migration et l’activation de cellules de l’immunité. CHIMIOTACTISME :
migration directionnelle cellulaire le long d’un gradient de concentration de
facteurs chimiotactiques. CLONE CELLULAIRE :
Cellules provenant d'une unique cellule parentale et se reproduisant toujours identiques
à elles-mêmes. CMH (complexe majeur d’histocompatibilité) :
Ensemble multigénique et multiallélique de gènes codant les molécules de présentation
des peptides aux lymphocytes T, CMH de classe I et CMH de classe II. CMH HLA (système) :
HLA = human leucocyte antigen : complexe majeur d'histocompatibilité chez l'homme.
Son équivalent chez la souris est le système H2. COMMUTATION ISOTYPIQUE
(Switch) : Processus par lequel un lymphocyte B peut associer de nouveaux
gènes de chaînes lourdes d’Ig à son gène V recombiné pour produire un Ac de
même spécificité mais appartenant à une autre classe. En fin de réponse
primaire, il y a commutation des Ac de classe IgM en Ac de classe IgG. COMPLEMENT : Système
enzymatique comprenant une trentaine de protéines plasmatiques. Normalement à
l'état inactif, il peut être activé par les complexes immuns (voie classique)
par les lectines (voie lectine) ou par des activateurs non immunologiques (voie
alterne). Le complément joue un rôle essentiel dans l'inflammation et les mécanismes
de défense de l'organisme. COMPLEXES IMMUNS :
Complexes formés d'Ag et d'Ac spécifiques. Ils sont soit circulants, soit
déposés au niveau des tissus. Ils activent le complément et sont à l'origine de
lésions tissulaires survenant au cours des maladies à complexes immuns. Les CI
solubles sont en excès d'Ag, les CI précipitants sont en excès d'Ac. CYCLE
CELLULAIRE : la division de la cellule se déroule en quatre phases :
G1, S, G2 et M. L’ADN se réplique dans la phase S alors que la division a lieu
dans la phase M. CYTOKINES :
Terme générique pour des médiateurs solubles produits par certaines cellules.
Ce sont généralement des protéines ou des glycoprotéines. Molécules assurant
des interactions et coopérations cellulaires. DESENSIBILISATION :
Technique d'immunisation destinée à supplanter une immunité néfaste (allergie à
IgE) par une immunité bénéfique, en provoquant l'élaboration d'Ac circulants de
type IgG capables de neutraliser les allergènes avant leur liaison aux Ig E
fixées sur les mastocytes et les basophiles. DETERMINANT ANTIGENIQUE
ou EPITOPE : Structure reconnue par les Ac correspondants (ou les
récepteurs des cellules lymphoïdes T). Ce sont de petits fragments de la
molécule d'Ag. EXON :
segment génétique codant une protéine ou une partie HAPTENE : Substance
de faible poids moléculaire, incapable à elle seule d'induire une réponse immune
mais capable de se lier aux produits de celle-ci : AC ou cellules sensibilisées.
Les haptènes ne sont immunogènes que lorsqu'ils sont liés à une protéine
appelée protéine porteuse (ou "carrier") HISTOCOMPATIBILITE
(Molécules ou Antigènes d') : Molécules présentes à la surface des
cellules de l'organisme et qui interviennent dans le rejet de greffe et la
régulation de la réponse immune (voir HLA). Elles sont héritées pour moitié du
génome paternel et pour moitié du génome maternel ; elles correspondent à des
spécificités allotypiques et définissent le soi. HYBRIDOME : Cellules
dont le génome est issu de la fusion du génome (hybridation) d'un myélome potentiellement
immortel avec celui d'une cellule B provenant d'un animal sain immunisé avec un
antigène donné. Il en résulte une lignée de cellules capables de se reproduire
toujours identiques à elles-mêmes et possédant les caractères des cellules
parentales : immortalité et production d'Ac dirigés contre un déterminant de l'Ag
choisi, ce sont des anticorps monoclonaux. HYPERSENSIBILITE A
COMPLEXES IMMUNS : Hypersensibilité semi-retardée ou phénomène d'Arthus.
Les lésions sont consécutives à l'activation du complément par des complexes
immuns ayant précipité au niveau de certains tissus. HYPERSENSIBILITE
IMMEDIATE : Elle est liée à la production d'Ac de classe IgE. Les troubles
sont dus à l'activité pharmacologique des substances libérées au cours de la
dégranulation des cellules effectrices - mastocytes et polynucléaires
basophiles - sous l'effet de l'antigène. L'histamine et d'autres molécules
vaso-actives représentent une partie des médiateurs qui agissent sur la
perméabilité vasculaire et la contraction des muscles lisses. HYPERSENSIBILITE
RETARDEE : Réaction à médiation cellulaire dont les cellules effectrices
sont les lymphocytes T. Elle est transmissible adoptivement par les cellules
lymphoïdes syngéniques et non par le sérum. HYPERSENSIBILITE :
Réponse exagérée de l'organisme à la réintroduction d'un Ag qui, au lieu d'être
bénéfique, est néfaste à celui-ci. La réaction primaire est silencieuse, les manifestations
cliniques surviennent au cours de la réaction secondaire. IDIOTYPE :
l’idiotype d’un anticorps correspond à la somme de ses idiotopes, eux-mêmes
antigéniques. Les anticorps anti-idiotypiques ont parfois une structure
identique à l’épitope de l’anticorps initial. IMMUNITE ACQUISE,
ADAPTATIVE OU SPECIFIQUE : Immunité apparue à la suite d’une immunisation
naturelle (maladie) ou artificielle (vaccination). IMMUNITE NATURELLE,
INNEE OU IMMUNITE NON SPECIFIQUE : Ensemble des mécanismes non spécifiques
de défense de l’organisme contre les agressions : barrières cutanéo-muqueuses,
conjonctives, sécrétions, phagocytose, réaction inflammatoire. IMMUNOGLOBULINES (Ig) :
Terme générique désignant l’ensemble des globulines sériques (migrant en zone gamma
à l’électrophorèse) constituant les anticorps. INTERFERONS (IFN) :
Cytokines produites par les lymphocytes (IFNγ),
les fibroblastes (IFNβ), les monocytes/macrophages
(IFNα et β)
qui ont 3 types d’effets : antiviral, antitumoral et régulateur de la réponse
immune. INTERLEUKINES :
groupe de molécules transmettant des signaux entre les cellules du système
immunitaire. Les techniques du génie génétique permettent la production en
grandes quantités de ces cytokines et ainsi leur utilisation en thérapeutique. INTRON :
segment génétique localisé entre deux exons ; ne code pas une protéine. ISOTYPE :
terme utilisé pour définir la variation génétique d’une famille de protéine ou
de peptides. Les variants isotypiques sont identiques chez tous les individus
d’une espèce (par exemple, les classes des immunoglobulines). ITAM : Immunoreceptor tyrosine-based activation
motives. Séquences renfermant une tyrosine localisées dans
les régions cytoplasmiques de différentes protéines membranaires associées aux
TCR, BCR et récepteurs Fc. Ce sont des sites de phosphorylation par des tyrosine-kinases. ITIM : Immunoreceptor tyrosine-based inhibition
motives. Motifs renfermant des tyrosines localisés dans les
régions cytoplasmiques des protéines membranaires de récepteurs cellulaires (ex
: récepteurs FcγIIb). Ces motifs
entraînent l’arrêt de transmission du signal. LIGAND :
molécule capable d’une interaction ou liaison avec une autre molécule. LIGNEES
CELLULAIRES : cellules proliférant dans une culture cellulaire in vitro.
La majorité des lignées sont polyclonales. LYMPHOCYTES B : Seules
cellules capables de produire des anticorps représentant ainsi le support de l’immunité
humorale. Les cellules B se différencient dans la moelle osseuse et les
lymphocytes B matures sont retrouvés essentiellement dans les follicules lymphoïdes
secondaires, dans la moelle osseuse et en petit nombre dans le courant
circulatoire. LYMPHOCYTES NK
(Natural-Killer) : Population de lymphocytes qui ont la capacité
intrinsèque de reconnaître et de détruire des cellules tumorales ou des
cellules infectées par des virus. Ils jouent un rôle important dans l’immunité
innée. LYMPHOCYTES T
REGULATEURS (Treg) : Population de lymphocytes T qui régule l’activation d’autres
cellules lymphocytaires T et qui est nécessaire au maintien de la tolérance
vis-à-vis des antigènes du soi. Elles inhibent donc le développement de maladies auto-immunes
et de réactions allergiques. Les Treg sont CD4+ et expriment
de manière constitutive le CD25, chaîne α du
récepteur de l’IL-2. LYMPHOCYTES T : Cellules
responsables des réponses à médiation cellulaire au cours de la réponse immunitaire
adaptative. Les lymphocytes T se différencient dans le thymus, circulent dans
le sang et colonisent les organes lymphoïdes secondaires. Des sous-populations
fonctionnelles de lymphocytes T comprennent les T CD4+ à activité auxiliaire
(helper) qui reconnaissent
l’antigène en association avec une molécule HLA de classe II ; et
les T CD8+ à activité cytotoxique. LYMPHOCYTES Th1 : Sous-population
de lymphocytes T helper CD4+ qui sécrètent un profil de cytokines comprenant l’Interféron
γ et l’IL-2. Ils sont impliqués dans la défense contre
les infections et en particulier vis-à-vis de celles liées à des germes à développement
intracellulaire. LYMPHOCYTES Th2 : Sous-population
de lymphocytes T helper CD4+ qui sécrètent un profil de cytokines comprenant l’IL-4,
l’IL-5 et l’IL-13 et dont la fonction principale est de stimuler la synthèse
des IgE et les réactions immunitaires impliquant les éosinophiles et les
mastocytes. MITOGENE :
substance induisant la transformation et la prolifération des cellules (en
général, des lymphocytes) MUTATION
SOMATIQUE : réarrangement des gènes des anticorps lors de la maturation
des cellules B, permettant l’élargissement du spectre des spécificités des
anticorps. OPSONINE : Macromolécule
de l’organisme hôte se fixant à la surface d’un pathogène pour en faciliter sa
phagocytose. Exemples : le complément, les anticorps, les lectines, la C-réactive
protéine (CRP) OPSONISATION
: le recouvrement des antigènes par les opsonines. PARATOPE : Site de
la zone Fab d’un anticorps qui se fixe à un épitope sur la molécule antigénique. PINOCYTOSE :
capture par une cellule de gouttelettes de liquide du milieu extracellulaire. PLASMOCYTE : Stade
terminal de différenciation d’un lymphocyte B. Le plasmocyte est la cellule productrice
d’anticorps. POKEWEED MITOGEN : (PWM : lectine de Phytolacca americana). Ce mitogène est utilise
pour la stimulation de lymphocytes et de macrophages en immunologie
expérimentale. PROTEASOME : Complexe
multienzymatique à large activité protéolytique qui dégrade les protéines dans
le cytosol et génère des peptides qui se lient aux protéines du CMH de
classe.I. REACTION CROISEE :
Réaction d’un Ac avec un Ag différent de celui ayant induit sa synthèse mais possédant
un épitope identique ou similaire. REPONSE PRIMAIRE :
Réaction de l’organisme à un premier contact avec un Ag. La réponse primaire est
caractérisée par un délai d’apparition assez long, une intensité assez faible, une
persistance courte et la production d’anticorps de classe IgM de faible affinité.
REPONSE SECONDAIRE :
Réaction de l'organisme au contact d'un Ag préalablement rencontré. Elle est
due à l'existence de cellules "mémoires" et est caractérisée par son
délai d'apparition bref, son intensité forte, sa persistance, la production d’anticorps
de forte affinité et préférentiellement de classe IgG. Au total son efficacité
est très supérieure à celle de la réponse primaire. SUPER ANTIGENE : Molécule
qui se lie directement à des éléments Vβ définis
du TCR et qui stimule de façon polyclonale l’ensemble des cellules T exprimant
ce segment Vβ indépendamment de leur
spécificité pour l’antigène peptidique. SWITCH (COMMUTATION
ISOTYPIQUE) : Processus par lequel une cellule B peut associer de nouveaux
gènes de chaînes lourdes d’Ig à son gène V recombiné pour produire un anticorps
de même spécificité, mais de classe différente. Le switch est impliqué dans le
passage d’une réponse primaire avec synthèse d’IgM à une réponse secondaire
avec synthèse d’IgG, A ou E. Les molécules CD40, CD40L et certaines cytokines
sont indispensables à ce phénomène. TRANSFORMATION
LYMPHOBLASTIQUE : Changement morphologique d’un lymphocyte associé à son
activation. Passage en phase G1 du cycle cellulaire. |
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![]() Voir CV | Auteur :
Mme BOUMENDJEL-Messarah Amel
(email :
Docteur en immunologie. Maître de conférences (A)
Laboratoire de Recherche en Biochimie
et Microbiologie Appliquées. Unité d’immunologie. Département de
biochimie. Faculté des Sciences.
Université Badji Mokhtar d’Annaba (Algérie).
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