Durant la copulation, le mâle monte la femelle par l’arrière. Les deux oiseaux tiennent leur queue sur le côté et retournent les plumes situées autour du cloaque de manière à ce que les lèvres gonflées des deux oiseaux soient en contact. Chez quelques oiseaux, comme les oies, les canards, et les oiseaux chassés, il y a un pénis érectile rainuré à l’intérieur du cloaque du mâle. Le pénis guide le sperme, qui a été stocké dans un sac proche, dans la femelle. Chez les passereaux, il n’y a pas de pénis, et la copulation se résume à un bref baiser cloacal, durant lequel le sperme est transféré.
 Une fois transféré, le sperme demeure quelque temps stocké dans le bas de l’oviducte, puis se fraie un chemin vers le fond pour fertiliser l’œuf. Une seule copulation est généralement suffisante pour fertiliser les œufs pondus sur une période d’environ une semaine. Chez quelques oiseaux, le sperme reste viable plus longtemps, comme chez les dindes qui peuvent pondre des œufs fertilisés plus de deux mois après la copulation. Conséquemment, il y a de considérables variations parmi les espèces dans la fréquence de la copulation. Si celle-ci est observée dans la nature, l’habitat, l’heure de la journée, la position utilisée, la durée et tout comportement associé peuvent être enregistrés.
 Chez la plupart des espèces terrestres, la copulation a lieu soit au sol, soit sur une branche ou tout autre perchoir. Quelques oiseaux aquatiques comme les phalaropes et les canards, copulent d’abord dans l’eau. Chez les martinets, la copulation a lieu en volant, généralement peu de temps après l’aube.
Les buses peuvent copuler entre 500 et 600 fois pour une couvée alors que l’alouette européenne ne copule qu’une fois. La raison de cette différence apparaît comme étant en rapport avec le fait que d’autres mâles pourraient s’arranger pour copuler avec la femelle dans un couple monogame. Chez les oiseaux de proie et de nombreuses espèces qui nichent en colonie, les mâles peuvent passer de longues périodes loin des femelles et c’est pourquoi ils ne peuvent protéger leur femelle des autres mâles. C’est chez ces espèces que des accouplements multiples surviennent, lorsque le mâle tente de diluer toute autre semence des autres mâles que la femelle pourrait avoir acquis en son absence.

Bird sex on the Galapagos

http://www.youtube.com/watch?v=zssfKVElWu4

Cecropis daurica


http://ibc.lynxeds.com/video/red-rumped-swallow-cecropis-daurica/birds-ground-collecting-mud-two-copulations-can-be-seen

Cincles plongeurs - Accouplement

http://www.youtube.com/watch?v=83bSbXcGulo


Le canard phallique d'Argentine


http://www.larecherche.fr/content/actualite/article?id=12179

 

Formation des œufs :

Embryogenèse :

L'embryogenèse a été étudiée en détail chez la poule domestique et chez le canard domestique mais pour l'immense majorité des espèces sauvages on ignore tous les détails de la croissance de l'embryon dans l'oeuf. Cette croissance commence avant la ponte, si bien que lorsque l'œuf est déposé l'embryon en est au stade " blastoderme ", c'est-à-dire qu'il a l'aspect d'un petit disque plat de cellules situé à la surface du jaune et fixé à la face interne de la membrane vitelline. À ce stade, il peut rester quelques jours sans mourir en l'absence d'incubation. S'il est couvé, la croissance continue et l'embryon passe alors par le stade " gastrula ", où s'opère une division des cellules en trois couches (ectoderme, mésoderme et endoderme) : du premier dérivent le système nerveux, une partie des yeux, les appareils auditif et olfactif, l'épiderme de la peau et ses productions (plumes, griffes, écailles).
Le mésoderme forme les muscles, le cœur, les vaisseaux sanguins, l'appareil génital, la plus grande partie du squelette et les tissus conjonctifs ; enfin, l'endoderme produit le revêtement interne du tube digestif, le foie, la rate et le revêtement de l'appareil respiratoire. L'embryon est protégé extérieurement par un repli des annexes embryonnaires, l'amnios, dont l'existence caractérise les Vertébrés qui se développent dans le milieu aérien : les Oiseaux sont des Amniotes. La température d'incubation idéale est de 38,5°C chez la poule ; quand elle est plus basse, le développement de l'embryon reste incomplet ; en revanche, au-delà de 38,5°C, les expérimentateurs ont constaté que le nombre des anomalies et la mortalité étaient élevés.

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Eclosion :

 

 

B.Samraoui
Poussin de crabier chevelu avec dent de diamant (diamant tooth ou egg touth)

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